L’incinération est de plus en plus plébiscitée par les Français. Beaucoup moins onéreuse que l’inhumation, elle reflète le respect des volontés du défunt, mais aussi une indéniable évolution des mœurs et des mentalités.
Ces nouvelles pratiques comportementales exigent des communes une attention toute particulière pour répondre, avec décence et respect, aux attentes des familles endeuillées.
L’incinération, une pratique funéraire ancestrale plus vivante que jamais
Longtemps considérée comme marginale, l’incinération connait un essor spectaculaire. À tel point que, selon les statistiques de la Fédération Française de Crémation*, elle a été multipliée par trente en trente ans à l’échelle nationale et ne cesse de progresser. Des chiffres appuyés par un récent sondage IPSOS** soulignant que 51 % des Français préfèrent une incinération à une inhumation.
Elle s’impose aujourd’hui comme une liberté et une volonté. Le comportement des Français face à la mort a changé, les tabous culturels se sont levés. De plus en plus soucieux de ne pas « peser » sur l’avenir de ceux qui restent, de ne pas être une charge, notamment face à l’éclatement et la dispersion des familles, ils souhaitent également continuer de maitriser tout ce qui a trait à leur corps, et ce, même face à la mort.
Si des raisons économiques, hygiénistes et philosophiques sont également à prendre en compte, il est important de souligner l’engouement écologiste de cette demande croissante. Bien qu’un crématorium rejette des polluants de gaz dans l’atmosphère, l’incinération gagne du terrain en s’inscrivant dans une démarche plus écologique que l’inhumation, notamment en matière d’émission de CO2. En effet, bien que les kilos d’émission de gaz à effet de serre soient moins importants lors d’un enterrement que d’une incinération, cette tendance s’inverse dans le temps, l’impact environnemental de l’entretien des tombes étant plus pesant que celui de la crémation.
Le recueillement intime dans un espace cinéraire, et non uniquement sur une tombe comme cela a longtemps été le cas, est à présent une nouvelle ritualisation qui est entrée dans les mœurs. Une tendance qui s’est fortement accentuée depuis l’entrée en vigueur de la loi du 19 décembre 2008 conférant aux cendres des défunts le même statut qu’un corps.
Le site cinéraire, un lieu de recueillement et de souvenir à part entière
Cette même loi stipulant que : « les communes de 2000 habitants et plus doivent disposer d’au moins un site cinéraire destiné à l’accueil des cendres des personnes décédées dont le corps a donné lieu à la crémation« , les espaces cinéraires sont devenus des lieux de mémoire, mais aussi de vie, devant honorer le souvenir des défunts.
Outre le fait que l’incinération répond parfaitement à la problématique de la saturation des cimetières, le site cinéraire permettant sa réhabilitation, les communes et collectivités locales doivent offrir à leurs administrés un lieu riche en symboles et signification, propice à l’apaisement. L’aménagement du site cinéraire du cimetière doit être soigneusement pensé. Que les cendres d’un défunt soient recueillies dans une urne cinéraire, disposée ensuite dans un columbarium, ou dispersées dans un jardin du souvenir. Le site cinéraire doit être conçu avec des matériaux esthétiques et nobles, quasi inaltérables au temps, dans un espace paysager propice à l’apaisement et la sérénité de tous les visiteurs.
C’est parce que nous savons à quel point cet agencement est essentiel, mais parfois délicat selon les attentes et besoins de chaque commune, que nous créons des espaces cinéraires de qualité, personnalisés, voire sur mesure. Columbariums, jardins du souvenir et accessoires et monuments commémoratifs, tous nos produits sont façonnés en granit massif, alliant esthétisme et pureté, afin de sublimer ces lieux de mémoire et de recueillement.