fbpx
Chargement

La crémation est une pratique en expansion : où en sont les communes et collectivités locales dans leurs équipements ?

La crémation est une pratique en expansion : où en sont les communes et collectivités locales dans leurs équipements ?

La crémation a bousculé la tradition funéraire. En pleine expansion, elle s’est considérablement développée ces dernières années et amène les communes et collectivités locales à s’équiper en conséquence, afin de respecter les nouvelles normes législatives et accueillir leurs défunts.

Comment expliquer une telle expansion de la crémation ?

En France, chaque jour, plus de 450 personnes choisissent la crémation pour leurs obsèques ou celles de leurs proches, ce qui représente environ 170 000 crémations à l’année dans près de 160 crématoriums. Alors qu’en 1980, les obsèques par crémation ne concernaient que 1 % des décès, elles étaient de l’ordre de 11 % en 1993 et sont aujourd’hui estimées à 33 % dont 10% de dispersion des cendres. Elles devraient atteindre le seuil des 50 % d’ici les années 2020.

La crémation s’est donc généralisée et est devenue une habitude  en forte croissance. Autorisée en France depuis la loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles, il faudra attendre les années 1990 pour qu’elle prenne un réel essor. L’évolution des mentalités (notamment le refus de la dégradation du corps) et des rapports avec la religion, la crainte d’être une « charge » après la mort pour ceux qui restent (entretien de la tombe) et la levée en 1963 de l’interdit de l’Église catholique ont largement contribué et favorisé la pratique de la crémation.

Les communes et collectivités locales ont dû s’adapter et s’équiper auprès de professionnels

Sous l’effet de cette croissante demande, les communes et collectivités locales ont subi d’importantes évolutions législatives concernant la crémation. En effet, la loi du 19 décembre 2008, stipulant que les cendres d’un défunt doivent dorénavant être traitées avec le même respect que celui accordé à une dépouille mortelle, n’a fait qu’accentuer cet intérêt pour le choix de la crémation.

Les communes ont donc dû s’adapter et aménager leurs cimetières selon une règlementation précise, et cela dès le 1er janvier 2013 : elles sont tenues de disposer d’au moins un terrain pour la création d’un site cinéraire destiné à l’accueil des cendres des personnes décédées dont le corps a donné lieu à crémation. Cette législation en vigueur s’applique à toutes les communes de plus de 2000 habitants et il leur incombe de veiller à ce que cet espace soit aménagé pour la dispersion des cendres (jardin du souvenir) et doté d’une signalétique (livre du souvenir, colonne ou encore simples plaques commémoratives mentionnant l’identité des défunts), ainsi que d’un columbarium et/ou d’espaces réservés pour l’inhumation des urnes (lien vers urnes enterrées)

Cependant, les cérémonies dans les crématoriums, la dispersion des cendres ou l’inhumation d’une urne peuvent être vécues de manière traumatisante pour les familles. Aussi, il est essentiel que les communes accompagnent les proches du défunt en veillant à aménager le site cinéraire en un lieu de recueillement et d’apaisement. L’expertise d’un professionnel du cinéraire tel que Granimond permet aux communes et collectivités locales de créer ou d’aménager un espace existant, en adéquation avec les normes en vigueur et les besoins et attentes de leurs administrés.

L’équipe Granimond

0 Avis

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*